La Nef, ce sont des sociétaires, des épargnant·e·s, des emprunteur·e·s, des partenaires et aussi des salarié·e·s ! Partez à la rencontre de celles et ceux qui s’engagent dans la finance éthique au quotidien. Camille Kiry, banquière itinérante vous en dit plus sur son métier à la Nef.
COMMENT ES-TU ARRIVÉE À LA NEF ?
La première fois que je suis arrivée à la Nef c’était en 2018 pour un stage de 5 mois à la délégation de Lyon. Mon expérience à la Nef avait été tellement enrichissante que j’ai eu envie d’y retourner dès mon diplôme en poche en juin 2020 ! J’ai commencé par un CDD au Service Engagements puis j’ai rejoint mes anciens collègues à la Délégation du Sud en tant que banquière itinérante, le poste dont je rêvais.
QU’EST-CE QUI T’A PLU ET QUI T’A SURPRISE À TON ARRIVÉE ?
Lorsque je suis arrivée en stage, c’était ma première vraie expérience dans un domaine qui me plaisait. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la confiance qu’on m’a accordée. J’ai pu monter un dossier de prêt et faire seule un rendez-vous client. Mon premier dossier ? La boulangerie bio Panem et Circus à Vaugneray. Ça m’a permis de me rendre compte pleinement de l’impact de la Nef. Encore aujourd’hui je suis très fière de suivre leur développement et de savoir que j’ai apporté ma pierre à l’édifice.
En 2020, à mon retour ce qui m’a le plus réjoui est l’accueil que j’ai pu avoir à la Nef. C’était comme si les deux ans ne s’étaient pas passés, j’étais tout de suite à nouveau complètement intégrée.
QUEL EST TON PARCOURS ?
J’ai obtenu une licence en Économie puis je me suis tournée vers un Master 1 en économie sociale et solidaire où j’ai réalisé mon stage à la Nef. Par la suite, j’ai réalisé mon Master 2 en alternance à l’agence ESS de la Caisse d’Epargne Rhône-Alpes pendant un an. Une fois diplômée j’ai fait un court saut au sein du Crédit Coopératif pour finalement me réorienter vers la Nef qui avait été ma meilleure expérience professionnelle.
BANQUIÈRE ITINÉRANTE, ÇA VEUT DIRE QUOI ?
Il faut dire que je suis banquière itinérante depuis peu et dans un contexte tout particulier. En effet, une semaine après ma prise de ce poste en octobre dernier nous étions reconfinés. Depuis le télétravail est devenu la règle. Avec ce préambule, pour moi, aujourd’hui, être banquière itinérante c’est être le relais en local des initiatives ESS des territoires dont je m’occupe qui sont la Drôme, l’Ardèche et le Vaucluse. Cela signifie, que je suis les emprunteurs Nef de ces territoires dans leur gestion de comptes et leur développement. C’est aussi répondre aux demandes de financement de porteurs de projets qui maillent le territoire et se faire connaître auprès de nos partenaires locaux. Enfin, c’est travailler main dans la main avec les sociétaires actifs du territoire pour inscrire la Nef localement. Alors tout ça se fait beaucoup en visio depuis que je suis là mais j’espère que le contexte sanitaire me permettra bientôt d’être davantage itinérante !
QU’AIMES-TU LE PLUS DANS TES MISSIONS ?
Être en contact avec les structures de l’ESS, qu’elles soient clientes Nef ou porteuses de projet. Cela permet de voir l’étendue des initiatives qui existent et à quel point le monde de l’ESS est vaste. Ce que je préfère est quand je peux accompagner une de ces structures dans son développement. Savoir que j’ai pu aider un projet à impact positif à se concrétiser me fait me sentir utile.
On est très souvent sollicité que ce soit par les clients, les porteurs de projets ou les partenaires donc il faut évidemment être à l’écoute et sociable (bien que j’étais bien timide quand j’étais stagiaire, ça s’apprend !)
QUEL CONSEIL DONNERAIS-TU À QUELQU’UN QUI SOUHAITE TRAVAILLER DANS L’ESS ?
De mon expérience, il faut avoir une appétence pour un secteur en particulier car le monde de l’ESS est très vaste et englobe de nombreux métiers différents. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai réalisé une alternance en Master, afin de me spécialiser dans un domaine.
Mais surtout : FONCEZ ! C’est tellement plus enrichissant de travailler dans une structure de l’ESS !