Banque verte, banque écologique, éco-banque ? On en entend de plus en plus parler, mais concrètement qu’est-ce que c’est ? La Nef vous aide à y voir plus clair !
Le terme Banque “verte” ou banque “écologique” ne dispose pas d’une définition universelle et peut laisser à interprétation (contrairement au terme Banque éthique qui a été précisément défini par la Fédération des banque éthiques et alternatives – FEBEA).
Toutefois, nous pouvons considérer qu’une banque écologique est une banque qui répond à deux enjeux principaux :
Tout d’abord une banque écologique, comme toute entreprise qui intègre dans son organisation des principes de responsabilité sociale et environnementale, est une banque qui cherche à limiter au maximum l’impact carbone de son activité. Pour une entreprise de service comme la Banque on va s’intéresser ici à la “vie de bureau” : Est-ce que la politique d’achat est responsable ? Est-ce qu’il existe une politique de déplacement des salariés pour favoriser les modes de transports doux et bas carbone ? Quelle est la consommation énergétique du parc immobilier et des véhicules d’entreprise ? Certaines entreprises vont très loin dans leur approche en intégrant des bureaux à énergie positive (c’est à dire qu’ils produise plus d’énergie qu’ils n’en consomment)
Ensuite vient le gros du sujet, à savoir la politique de financement des projets. En effet, l’impact écologique d’une Banque doit être mesuré par rapport à l’emploi des fonds de ses épargnants en crédit à ses emprunteurs. Il s’agit ici de mesurer l’impact carbone du portefeuille de crédit de l’établissement et donc de ses emprunteurs.
Ainsi, pour pouvoir mesurer le caractère “vert” d’une Banque il est indispensable d’en connaitre la liste précise des financements.
L’impact carbone des grandes banques françaises est régulièrement pointé du doigt par les ONG comme Oxfam ou les Amis de la terre. Le réchauffement climatique induit par ces grandes banques se situe entre +3°C et +8°C à horizon 2100, alors même que les accords de Paris s’étaient accordés sur un maximum de +1,5°C.
Nous savons désormais que la réorientation des activités financières vers des financements plus verts représente un des principaux postes d’amélioration pour répondre à l’urgence climatique car il s’agit du financement de l’ensemble de notre économie. Si les banques arrêtent de soutenir financièrement les entreprises les plus polluantes, nous aurons fait un pas significatif vers les accords de Paris.
Ainsi, les consommateurs qui sont de plus en plus nombreux à prendre en compte l’impact de leur consommation au regard des enjeux climatiques, que ce soit dans le domaine de l’alimentation, de la mobilité, ou de l’énergie, ils doivent également s’intéresser à leur épargne pour limiter au maximum leur impact sur le climat.
C’est pourquoi, choisir une banque verte, qui publie la liste de ses investissements et qui dispose d’une politique interne stricte de sélection des projets les moins émetteurs en CO2 est un engagement qui permet d’aller au bout d’une démarche globale pour infléchir le réchauffement climatique.
Pour choisir une banque durable et verte il est important de choisir un établissement qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit !
Une banque qui est donc transparente sur ses financements en publiant régulièrement la liste des projets financés avec l’épargne de ses clients. Mais aussi une banque qui applique des critères d’impact écologique dans les choix des projets à financer.
Depuis quelques années, il existe des services qui permettent aux épargnants de mesurer facilement l’impact carbone de leur épargne. C’est le cas de l’application RIFT qui permet au public de mesurer facilement l’impact de son épargne et de trouver des solutions pour qu’elle soit plus alignée avec ses valeurs et ses attentes, notamment en matière d’écologie.
Depuis sa création la Nef ne finance que des projets inscrits dans l’économie réelle qui ont une forte plus-value sociale et écologique. Pour rendre compte de son activité, elle est le seul établissement bancaire français à pratiquer une transparence totale sur ses financements ce qui permet à chacun et chacune de mesurer l’impact de son épargne.
Début 2021 la Nef a voulu objectiver l’impact carbone de son activité de financement en réalisant son premier Bilan Carbone. Appuyée par le Cabinet Carbone 4 Finance pour ces travaux , la Nef a pu établir de manière claire qu’elle est le l’établissement financier au plus faible impact carbone en France.
La Nef propose différents produits d’épargne qui servent tous son activité principale, à savoir réaliser des prêts auprès de projets ayant un impact écologique, social et/ou culturel important.
Le Livret d’épargne écologique de la Nef est le produit le plus souple car il permet de souscrire pour un minimum de 10€ et donne une grande flexibilité dans les mouvements entrants et sortants.
Le Compte à terme Nef est un dépôt d’une somme unique de minimum 5000€ pour une durée allant de 1 an à 7 ans. Il offre une rémunération supérieure à celle du Livret Nef.
Enfin, les Parts sociales de la Nef donnent une qualité particulière à son souscripteur, celle de devenir sociétaire, et donc copropriétaire de sa banque. Plus qu’un produit, c’est la garantie de prendre part aux orientations de la coopérative grâce au principe 1 homme = 1 voix.
La principale différence entre La Nef et les néo-banques vertes réside dans le circuit de l’argent.
La Nef est une banque écologique qui finance uniquement des projets qui ont une forte plus-value sociale et écologique, elle pratique une transparence totale sur ses financements.
Les néo-banques vertes, quant à elles, ne sont ni des banques, ni des établissements de crédit et leur argent transite par des organismes financiers qui n’ont pas d’engagement éthique ou écologique particulier. Ces nouveaux acteurs proposent des services et fonctionnalités écologiques intéressantes, mais accessoires, qui ne répondent pas aux enjeux climatiques d’aujourd’hui.