Désormais, le développement commercial de la Nef va se centrer sur les banquiers itinérants plutôt que sur des délégations professionnelles comme c’était le cas jusqu’à présent (voir notre article de bilan et de perspectives). L’objectif est de proposer plus de présence territoriale, plus de liens avec les prospects, les sociétaires, les clients, les partenaires, etc.
Découvrez une interview de Guilhem, banquier itinérant à Hérouville-St-Clair, près de Caen, pour en savoir plus sur ce métier.
Bonjour, moi c’est Guilhem. J’ai 36 ans et je suis papa de deux petites filles. Je suis le banquier itinérant Normand de la Nef depuis bientôt 7 ans. Jusqu’à l’année dernière je m’occupais des 3 départements de l’ex Basse-Normandie, à savoir le Calvados, l’Orne et la Manche. La petite nouveauté 2020 est que je reprends en plus les deux départements de l’ex Haute-Normandie : la Seine-Maritime et l’Eure. Non, je ne vais pas m’ennuyer cette année !
Selon moi ce métier implique une autonomie quasi-totale, un esprit d’initiative nécessaire, des déplacements très fréquents, et surtout sur la nécessité d’avoir une posture de représentation active : être banquier itinérant c’est incarner la coopérative sur son territoire et en assumer tous les aspects. Je pense que la clé est d’avoir le goût du terrain, du contact permanent avec les partenaires, de ne pas avoir peur de frapper à toutes les portes, et d’avoir en permanence le sens de la satisfaction de ses interlocuteurs : c’est LA condition pour que la Nef ait la meilleure image possible sur son territoire.
Je suis effectivement très autonome au quotidien. Il est clair qu’il faut savoir s’organiser et se motiver pour battre la campagne quand on est seul sur le terrain. Cependant, je rencontre tellement de personnes différentes, de porteurs de projets, d’acteurs des réseaux du développement durable, etc., que je ne suis finalement jamais sans parler à quelqu’un. Et heureusement ! Et puis, je ne reste jamais longtemps sans embêter mes collègues de la délégation de Nantes pour discuter des dossiers, pour demander des conseils, et parfois pour parler de la pluie et du beau temps (c’est ça aussi l’esprit d’entreprise !).
L’autonomie, la richesse et la diversité des rencontres sur le terrain. Et aussi porter les belles valeurs de la Nef dans ma région tout simplement.
J’en ai plusieurs en tête mais, même si j’ai apprécié financer tous les projets, le fait d’avoir pu accompagner la commune d’Hérouville-Saint-Clair pour aider à la rénovation énergétique de leur maison des associations a été le moment où j’ai pensé représenter au mieux les valeurs de notre coopérative. Un autre dossier que je retiens est le financement d’une société en création dont l’objet est la conception, le négoce et la location de toilettes sèches pour des évènements culturels, des salons, etc. Le gérant, que j’avais déjà croisé à plusieurs reprises ces dernières années, est quelqu’un de sérieux, à l’écoute et sympathique tout simplement. J’ai d’ailleurs adoré le nom qu’il a donné à son entreprise : « Normandie Soulagement » (ça ne s’invente pas !).
Sans pouvoir trop en parler pour le moment, j’ai d’ores et déjà des dossiers en cours en ex Haute-Normandie avec des coopératives du développement durable de premier plan qui permettront de présenter la Nef sous son meilleur jour dans cette zone géographique jusque là encore peu investie. La suite au prochain épisode… !
L’interview de Guilhem vous a plu et vous aussi vous souhaitez accompagner les projets de la transition ?
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